C’est ce mardi 8 septembre que le conseil d’administration de la Samir connaîtra le verdict. L’on attend principalement de savoir comment le groupe procédera à la future augmentation de capital et de prendre connaissance du plan de redressement préparé par la banque d’affaire Attijari Finance Corp. Dans son édition du 8 septembre, le quotidien l’Economiste estime que si le raffineur veut revoir les créanciers autour d’une table de négociations, il doit faire un effort pour renforcer son haut de bilan. Autrement dit, une augmentation de capital assez conséquente doit être à l’ordre du jour. Les experts estiment à ce propos qu’il faudrait au minimum 5 milliards de dirhams.
Cela dit, les lourds problèmes de la Samir, dont la dette qui a atteint 43 milliards de dirhams, ne seront pas pour autant réglés par cette opération. Selon le support économique, après l’Office des changes, on devrait s’attendre à une action de la direction générale des impôts à l’encontre du groupe. Par ailleurs, l’actuel état du marché international du pétrole n’aide pas la Samir, sans compter les distributeurs qui importent directement du produit raffiné. Dans ce sens, des voix s’élèvent pour proposer aux différents distributeurs de rejoindre le tour de table du groupe et réduire leurs importations, alors que d’autres estiment que la raffinerie peut être abandonnée. Les auditeurs n’ont quant à eux jamais relevé d’anomalie concernant les comptes de l’entreprise.
