Une inflation à deux chiffres en février, selon le HCP

Des étals de fruits et légumes dans un marché.

Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse d’environ 10,1% en février 2023, comparé à la même période en 2022, tiré essentiellement par l’envolée des prix des produits alimentaires.

Le 21/03/2023 à 20h17

L’inflation record constatée en février 2023, soit 10,1% en glissement annuel, a été accentuée surtout par les prix des produits alimentaires qui, d’après le HCP, ont augmenté de 20,1% durant la même période.

L’indice des denrées alimentaires et boissons alcoolisées affiche une hausse de 19,1%. On retient également la hausse de l’indice des prix du transport (9%), des restaurants et hôtels (5,6%), des articles d’habillement et chaussures (5,1%) et de l’enseignement (4,5%).

Comparé au mois de janvier 2023, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a connu, au cours du mois de février 2023, une hausse de 1,7%. Cette variation est le résultat de la hausse de 3,9% de l’indice des produits alimentaires et de la stagnation de l’indice des produits non alimentaires.

Les hausses des produits alimentaires observées entre janvier et février 2023 concernent principalement les «légumes» avec 17,8%, les «fruits» avec 5,7%, les «viandes» avec 4,3%, le «lait, fromage et œufs» avec 2,3%, les «huiles et graisses» avec 1,3%, le «café, thé et cacao» avec 0,5% et les «eaux minérales, boissons rafraîchissantes, jus de fruits et de légumes» avec 0,3%.

En revanche, les prix ont diminué de 1,0% pour les «poissons et fruits de mer». Pour les produits non alimentaires, la baisse a concerné principalement les prix des «carburants» avec 1,3%.

Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al Hoceima avec 2,6%, à Safi et Beni-Mellal avec 2,5%, à Errachidia avec 2,4%, à Settat avec 2,3%, à Kénitra avec 2,2%, à Fès avec 2,1%, à Oujda avec 2,0%, à Marrakech et Tanger avec 1,8%, à Tétouan avec 1,6%, à Agadir, Rabat et Meknès avec 1,4%, à Guelmim avec 1,3% et à Casablanca et Laâyoune avec 1,2%.

Par Ayoub Khattabi
Le 21/03/2023 à 20h17

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Le plafonnement des prix des carburants par l’Etat avait l’avantage de maintenir les taux d’inflation à un niveau très faible : tout le monde en profité. Par contre, la supposée libéralisation des prix de l’énergie par le gouvernement PJD a eu comme conséquence le maintien des prix élevés à la pompe, malgré leur baisse sur les marchés internationaux. Elle a profité à une extrême minorité qui monopolise ce secteur et tout ceci a entrainé une inflation insupportable pour le citoyen lambda et une accentuation des disparités sociales qui se font ressentir jusqu’à l’heure actuelle. Cette libéralisation des prix de l’énergie n’est pas une mesure irréversible, et si la volonté politique existe, le gouvernement devrait imposer le plafonnement des prix des carburants dans l’intérêt général du pays.

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