Une première phase réussie pour le nouveau regime de change

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Revue de presseKiosque360. Le premier bilan du nouveau régime de change est positif, c’est ce qui ressort de la réunion organisée par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc, quinze mois après l’entrée en vigueur de ladite réforme. Les détails.

Le 17/03/2019 à 20h56

C’est une implantation plutôt réussie, comme l’assure Bank Al-Maghrib, participant à la rencontre-débat initiée par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc au sujet de la flexibilité du régime de change depuis son entrée en vigueur mi-janvier 2018.

En d’autres termes, les objectifs de la première phase ont été atteints. Un succès à la faveur du contexte favorable qui a marqué le démarrage de ce processus, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 18 mars. Ainsi, durant les 15 derniers mois, le niveau de réserve de change a été adéquat, les équilibres macroéconomiques rétablis et le système bancaire resilient, sans parler de l’introduction de diverses mesures comme la refonte du cadre des interventions sur le marché de change.

La première phase a à la fois permis de dissiper les craintes de dépréciation excessive du dirham et d’avoir une position de change confortable des banques qui n’ont pas eu recours à Bank Al-Maghrib depuis un an, comme le fait savoir Mounir Razki, directeur des opérations monétaires et des changes à Bank Al- Maghrib.

Autre point positif: la perception du nouveau cadre par les investisseurs étrangers, engendrant une hausse des investissements directs étrangers (IDE). L’entrée en vigueur de ladite réforme a également contribué à améliorer la liquidité du marché interbancaire, comme l’indique le journal, précisant que le volume quotidien moyen est en augmentation, passant de 204 millions de dirhams en 2017 à 323 millions de dirhams en 2018. Depuis le début de l’année, il a même dépassé les 500 millions de dirhams

Pour permettre aux opérateurs marocains de bénéficier de cette flexibilité dans le cadre d’opérations à l’international, l’Office des changes a ainsi défini trois axes: la promotion des exportations, la facilitation des échanges et la satisfaction des besoins des usagers. Et Hassan Boulaknadel, directeur général de l’Office des changes, d’annoncer la possibilité d’ouverture de comptes à l’étranger pour les exportateurs de services titulaires de marchés à l’étranger dans le cadre d’appels d’offres. A suivre.

Par Fayçal Ismaili
Le 17/03/2019 à 20h56