Exceptionnel mois de juillet pour les ventes de voitures neuves. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le marché a réalisé un saut de près de 23% par rapport à juillet 2016, pour 15.352 nouvelles immatriculations. Dans le détail, les ventes de voitures particulières neuves bondissent de 21,57% alors que, au niveau des utilitaires légers, la croissance ne dépasse pas les 41%. «Cette hausse à deux chiffres dépasse celle réalisée en mai (-28,12%) et en juin (-5,67%). En valeur absolue, cela peut paraître important, mais, en cumul sur l’année, les ventes sont plutôt stagnantes, avec une croissance de 3,91%», nuance le quotidien.
Youssef Touhami, directeur de Volkswagen prétend dans les colonnes du journal que «cette croissance était un petit peu attendue, car le secteur sort d’une année salon7». Chose que confirme Abdelouahab Ennaciri, DG de Scama (Ford) et vice-président de l’Aivam dans les colonnes de L’Economiste, considérant que «le marché revient à sa dynamique habituelle». Concrètement, après avoir dopé les ventes, l’Auto Expo en 2016 a faussé la courbe habituelle. Et cela explique «les baisses commerciales enregistrées aux mois de mai et juin 2017». L’Economiste constate, toutefois, que les ventes ont été plus importantes en juin qu’en juillet.
En termes de palmarès, le groupe Renault conserve les deux premières places avec Dacia qui enregistre une hausse de 35,59% de ses immatriculations et conserve la première place dans le top 5 avec 2.347 unités vendues. Renault réalise une meilleure performance (49,67%), avec 1.802 immatriculations en juillet. Ford est en 3e position avec 1.395 unités écoulées en juillet, grâce au trio Fiesta-Focus et Kuga qui représente entre 55 et 60% des ventes.
L’Economiste assure que la filiale du groupe Auto Hall a su maintenir son rang et n’a pas suivi le marché, sur lequel on a noté une contraction des prix. Volkswagen fait mieux. Nouvel entrant du classement du top 5, il a écoulé 1.247 véhicules, réalisant une croissance des ventes de 59,87%. De quoi s’assurer une part de marché de 9,56%. Touhami assure vouloir «consolider sa position dans le top 5», et ce grâce à une politique commerciale mise en place il y a deux ou trois ans. «Nous veillons à ce que l’écart des prix avec la concurrence soit dans une moyenne de 10 à 15% plus chère. Ce qui est largement justifié par rapport à la qualité des moteurs et du produit». Hyundai clôt le top 5 avec 1.218 unités immatriculées au mois de juillet et une croissance des ventes de 78,33%.