«C’est ce qu’il y a de mieux et il est nourri au maïs et à l’orge. Je le vends à 3.400 dirhams, mais je peux le céder pour 2.800. L’année dernière, j’aurais demandé 5.500 dirhams», nous déclare un jeune éleveur exhibant un fier Sardi au souk de Mediouna dans la banlieue casablancaise.
Les éleveurs que nous avons rencontrés se plaignent de la baisse de la demande et donc des prix. «Beaucoup de gens n’ont pas travaillé pendant plusieurs mois et il leur sera difficile de supporter une telle dépense», explique un autre éleveur.
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Dans ce souk, il y en a pour toutes les bourses. Les moutons se négocient généralement entre 1.000 et 2.500 dirhams. Et pour les toutes petites bourses, il y a moyen d’opter pour une agnelle. Dans ce cas, il faudra compter entre 500 et 1.000 dirhams.
Rappelons que les autorités publiques ont annoncé hier, mercredi 8 juillet, que l’Aïd Al Adha aurait bien lieu cette année.
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Cette fête constitue une occasion inespérée pour le monde rural au vu des revenus que représente la vente du bétail destiné à l’abattage, soit plusieurs millions de têtes entre ovins et caprins. Voire bovins et camélidés.
La fête sera célébrée, selon le calendrier de l’Hégire, fin juillet ou début août.