La Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) amorce une nouvelle phase. La loi 64-12, créant l’autorité de contrôle et de la prévoyance sociale, a imposé un statut particulier aux caisses de retraite. Cette nouvelle loi met la CIMR sous la tutelle de l’autorité publique.
«Avec l’adoption de ces nouvelles règles statutaires, le fonctionnement du régime, l’équité et les prestations seront améliorés», confie Khalid Cheddadi, le PDG de la CIMR.
Autres retombées:
Pour les entreprises, la palette des contribution s’étoffe. En plus des paliers de contributions de 3 et 10%, deux autres taux apparaissent à 11 et 12%.
De même, les entreprises adhérentes, traversant des difficultés financières passagères, auront la possibilité de suspendre leurs contributions durant 3 ans.
Pour les affiliés, une nouvelle prestation est proposée. Un petit capital équivalant à trois mois de pension est versé au décès du retraité affilié. Un budget qui vise à répondre aux charges liées aux frais funéraires.