Le 16 mars 2020, les professionnels du bien-être et de l’esthétique, dont les coiffeurs et autres barbiers, ont été notifiés de l’ordre de fermeture de leur(s) établissements(s), une mesure parmi d'autres dictée par l'instauration de l’état d’urgence sanitaire au Maroc.
Ainsi, des milliers de commerces ont fermé et leurs salariés se sont retrouvés sans revenus pendant des mois. Avec des charges importantes qui leur incombent et sans aucune rentrée d’argent, les propriétaires, gérants et salariés se sont retrouvés à bout de souffle.
Plusieurs parmi eux venaient d’investir d’importantes sommes pour équiper leurs locaux quand le coup de massue est tombé.
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C’est le cas de Mustapha, barbier, et propriétaire d’un Barbershop à Casablanca. Il venait d’ouvrir son établissement, un mois avant la crise du Covid-19, et nous a déclaré avoir continué à payer ses salariés après la fermeture, tout en refusant de travailler au noir chez ses clients de crainte d'une contamination.
Aujourd’hui, son salon Barbershop semble respecter les mesures préventives et hygiéniques préconisées par les autorités publiques, à savoir la prise de la température corporelle, le port de masques sanitaires, l'utilisation de lames et blouses jetables, la stérilisation du matériel et des sièges…
Mustapha ajoute, l’air optimiste, que sa branche d'activité commence à renaître et que d’ici au mois d’août, ses affaires pourraient reprendre de plus belle.