Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'ONCF, avait les yeux brillants quand il a affirmé, hier, vendredi, dans une interview exclusive à Le360 à bord de la LGV, que tous "les ouvrages réalisés, trains conventionnels ou LGV sont le résultat d'un travail d'hommes tous dévoués à l'ONCF et à leur pays".
Pour Al Boraq, "près de 90% des travaux d'infrastructures ont été effectués par des sociétés marocaines", a-t-il indiqué, notant que les stratégies sectorielles de l'ONCF reposent toutes sur la vision du roi Mohammed VI.
Outre Al Boraq, qui assurera 26 rotations quotidiennes entre Casablanca et Tanger, via Rabat et Kénitra, la stratégie consiste au renforcement des chemins de fer- des ouvrages pour les trains conventionnels et du fret-, entre Tanger et Agadir et entre Tanger et Oujda. "Il s'agit d'un saut qualitatif", s'est réjouit le patron de l'ONCF.
En ce qui concerne les 23 milliards de dirhams qu'a nécessité Al Boraq, Mohamed Rabie Khlie a expliqué que ce sont la France avec 50% du budget global (dons et prêts), l'Etat marocain avec 5 milliards de dirhams (30%) et des institutions financières de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Koweit (20%) qui ont formé le tour de table financier.
Quant aux prix des billets de la LGV, le directeur général de l'ONCF a indiqué qu'ils tournent, pour un aller simple, autour d'une moyenne de 150 dirhams l'unité.
"Nous avons fixé ces prix abordables sur les axes de l'optimisation, de la rentabilisation et l'adaptation au pouvoir d'achat des citoyens", a souligné le DG de l'ONCF, avant d'ajouter que le lancement des dessertes commerciales de la LGV est prévu dans quelques jours, bien "avant le 1er décembre".