Lors de son allocution à l’ouverture des 3e Assises de la fiscalité, vendredi 3 mai à Skhirat, le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, s’est montré rassurant quant à l’avenir du site industriel de Bombardier à Casablanca (zone franche MidParc).
Le retrait de Bombardier, ajoute-t-il, est lié au repositionnement stratégique du groupe.
«L’investissement au Maroc, au même titre que les emplois, ne seront pas impactés», a-t-il ajouté.
Pour rappel, le groupe industriel canadien Bombardier, qui connaît de graves difficultés financières, a annoncé jeudi la mise en vente de ses activités aéronautiques à Belfast, en Irlande du Nord, ainsi qu’à Casablanca, au Maroc.
Le site de Casablanca, qui emploie plus de 400 personnes, assemblait jusqu’ici pour le compte de la maison-mère canadienne des pièces de structure, en aluminium, pour l’aviation d’affaires, notamment à destination du CRJ, du Global 5000 et du Global 6000.
Comme révélé hier par Le360, plusieurs groupes industriels internationaux auraient manifesté leur intérêt pour la reprise de Bombardier Casablanca.
Parmi les repreneurs potentiels, figurent l’américain Spirit, en fort développement et proche de Boeing, ou encore le britannique GKN, en recherche d’options face au Brexit.
L’avionneur européen Airbus, dont la supply chain est déjà bien ancrée au Maroc, pourrait également être un candidat de poids.