Située à proximité de l’aéroport Mohammed V, la zone franche MidParc, qui a été inaugurée par le souverain en octobre 2013, accueille une vingtaine d’acteurs internationaux (Eaton, Stelia, etc) et emploie près de 3.000 personnes. «Une dizaine d’autre projets sont en cours d’implantation, notamment dans le domaine des moteurs, de l’électronique embarquée», affirme Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président de MidParc, en marge du point de presse animé, lundi, par le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, au sujet du «retrait» du canadien Bombardier du marché marocain.
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«Nous allons accueillir pour la première fois un autre industriel canadien, GGI, spécialisée dans les solutions technologiques pour l’industrie aéronautiques», a-t-il ajouté. L’industriel Mitsuba sera également bientôt implanté. «Le parc connaît un développement remarquable. La phase I qui s’étend sur une surface de 60 hectares est en voie de saturation. Nous sommes en train de lancer la phase II qui va doubler la capacité de MidParc qui se positionne aujourd’hui comme étant le parc le plus qualitatif aux portes de l’Europe», soutient Benbrahim El-Andaloussi.
Indépendamment de la cession des actifs marocains de Bombardier, le président de MidParc assure que l’extension de l’usine de Bombardier permettra de fabriquer au Maroc des inverseurs de poussées. Il s’agit, dit-il, de pièces complexes qui équipent les nacelles d’avions pour le monteur Pratt & Withney de l’Airbus A320 Neo. «Avec les nacelles de la filiale marocaine d’Aircelle, le Maroc devient une base de premier plan pour les inverseurs de poussée des moteurs qui équipent les A320 Neo», se réjouit le président de MidParc.