Dans une déclaration à le360, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, a rappelé que l'adoption définitive du projet de loi de finances 2017 par la Chambre des représentants (199 voix pour, 56 contre et 8 abstentions) a mis du temps en raison du retard qu'avait pris la formation du nouveau gouvernement. La situation politique était bloquée depuis le mois d'octobre, date des élections législatives, jusqu'au mois d'avril.
"Nous allons maintenant accélérer la mise en oeuvre de toutes les dispositions du PLF dans les domaines de l'emploi, du monde rural, des investissements publics ainsi que des secteurs sociaux. Il y a aussi des mesures fiscales très importantes apportées par cette loi", indique Mohamed Boussaid.
Il a cité à titre d'exemple "l'exonération d'impôt durant cinq ans pour toute entreprise nouvellement créée" et l'exonération d'impôt pour les exportateurs qui "encouragent aussi bien les ventes industrielles à l'étranger que l'emploi". Ce projet vise à soutenir également "les secteurs sociaux comme la santé et l'Education nationale". Ce dernier département va bénéficier cette année de 19.000 postes budgétaires liés au recrutement par CDD.