Se faisant l'avocat des transporteurs routiers (camionneurs), la CGEM juge indispensable la création de cet indice de base arguant que les variations du prix du gasoil ont une grande incidence sur le prix de revient du transport où il représente 29% pour le véhicule plateau le plus utilisé au Maroc pour le transport routier de marchandises. Selon Abdelilah Hifdi, conseiller parlementaire de la CGEM et président de la Fédération nationale du transport, cet «indice permettra de répercuter légalement les variations du prix du gasoil dans les contrats liant les transporteurs aux donneurs d’ordres».
«Lorsque le contrat de transport mentionne les charges de carburant retenues pour l’établissement du prix de l’opération de transport», a-t-il précisé, ajoutant que «le prix de transport initialement convenu est révisé, de plein droit, pour prendre en compte la variation des charges liées à la variation de coût du carburant, entre la date du contrat et la date de réalisation de l’opération du transport».
«Nous sommes préoccupés par l'impact de la hausse des hydrocarbures sur la profession et c'est pour cela que nous invitons le gouvernement à instaurer la mesure dite «carburant professionnel».
«Pour éviter que notre profession ne balance vers l'informel, il est temps de permettre aux camionneurs de récupérer une partie de la Taxe intérieure de consommation (TIC) avec un taux d'un dirham pour chaque litre de gasoil consommé», a déclaré Abdelilah Hifdi.