L’année 2020 sera bonne. C’est du moins ce qu’affirme Mustapha El Khalfi, portre-parole du gouvernement. S’exprimant à l’issue des travaux du Conseil de gouvernement, tenu ce jeudi 25 juillet à la Primature, le ministre assure que la croissance sera de 3,7% en 2020, contre 2,8% en 2019.
El Khalfi affirme également la maîtrise de la politique budgétaire se poursuivra pour limiter le déficit à 3% contre 3,2% en 2019. C’est ainsi que de 21 milliards de dirhams en 2018, ce déficit devra être fixé à 16,6 milliards de dirhams en 2019. La même tendance baissière devra être observée au cours des trois prochaines années.
En 2020, l’Etat misera davantage sur les secteurs sociaux (santé, éducation, habitat) et le coût du dialogue social sera de 5,2 milliards de dirhams en 2020, de 6 milliards de dirhams en 2021 et de 2,9 milliards en 2022.
Une attention particulière sera également accordée à la régionalisation avancée. Le budget alloué à ce projet devra s’établir à 9,6 milliards de dirhams en 2020, contre 8,6 milliards de dirhams en 2019. En 2021, il est d’ores et déjà estimé à 10 milliards de dirhams.
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Revenant sur le niveau d’exécution de la Loi des finances 2019 à juin dernier, Mustapha El Khalfi précise que les recettes générées par l’Etat se sont établies à 122 milliards de dirhams, soit un taux d’exécution de 49% à l'issue des six premiers mois de l’année.
Les investissements publics ont, eux, atteint la somme de 32,5 milliards de dirhams, soit un taux d’exécution de 56,4%.
On notera également un recul du taux de chômage sur les six premiers mois écoulés de l’année, pour atteindre 10% de la population active, contre 10,5% en 2018.
Idem pour le taux d’inflation qui a atteint un taux baissier record, limité à 0,1%, contre 2,3% en 2018.
