Le PAM, par la voix de Jaouad Chami, membre du Bureau politique en charge des affaires agricoles, réclame «un développement local de la filière pour éviter la dépendance vis-à-vis de l'extérieur, d'une part, et assurer une autosuffisance en blé et autres céréales, d'autre part».
«Ce secteur a été ignoré, laissant sa place aux importateurs et aux minotiers», affirme Jaouad Chami, qui estime que «la dépendance vis-à-vis des importations de blé grève le matelas des devises du pays.»
Le responsable PAMiste rappelle que la polémique a éclaté quand les importateurs de blé ont reproché à l'Agence nationale des ports des dysfonctionnements au niveau des débarquements de bateaux à Casablanca.
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Faute de moyens et d'insuffisance de quais, les bateaux, selon les importateurs de blé, sont obligés de rester en rade pendant plusieurs jours, ce qui occasionne des pénalités payées en dollars.
Pour Jaouad Chami, le problème ne se limite pas à cette polémique. Il s'agit de savoir jusqu'à quand la filière des céréales demeurera dépendante de l'étranger. Le débat est ouvert.