Cet accord est signé entre la CGEM-TTA et cinq associations représentant les investisseurs de la zone franche d'exportation de Tanger, la zone industrielle de Gzenaya, et celles de Mghogha et Al Majd, ainsi que la zone franche Tanger Automotive City.
S'exprimant lors d'une conférence de presse tenue à cette occasion, le président de la CGEM-TTA, Adil Rais, a souligné que cette convention, qui s'inscrit dans le cadre des efforts d'amélioration de la gestion des déchets industriels, encadre la réalisation d'une étude de terrain pour analyser la quantité et la qualité des déchets industriels et examiner les moyens de leur valorisation et exploitation, notant qu'elle permettra également de jeter les bases d'une économie circulaire fondée sur le recyclage de ce type de déchets.
Après avoir noté que cette initiative est unique en son genre au niveau national, Adil Rais a indiqué que cette étude, financée par la Société financière internationale (SFI), une organisation du Groupe de la Banque mondiale, sera lancée la semaine prochaine et sera réalisée par un bureau international spécialisé dans une période de quatre mois, relevant qu'elle "donnera une idée claire de la quantité, la qualité et de la possibilité d'exploitation des déchets industriels, qui s'élèvent à des milliers de tonnes par an". Cette étude, a-t-il poursuivi, intervient à l'initiative de la CGEM et a été bien accueillie par toutes les associations représentant les zones industrielles de Tanger, afin d'améliorer la gestion des déchets industriels et de réduire son coût, soulignant que cette étude pourrait permettre de déterminer la manière d'exploiter les déchets industriels et de faire ainsi de Tanger un modèle en la matière pour les autres villes.
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Pour sa part, le président de l'association des investisseurs de la zone industrielle Al Majd, Hussein Ben Tayeb, a assuré que cette initiative vient combler un déficit majeur dans la gestion des déchets des zones industrielles situées en milieu urbain de Tanger, notant que les cahiers des charges de gestion du secteur de la propreté n'incluent aucun chapitre sur les déchets industriels.
Une fois achevé, le projet contribuera à résoudre le problème de la gestion des déchets industriels, à réduire le coût de leur transport vers la nouvelle décharge, à créer une économie circulaire, à offrir des opportunités d'emploi et à consacrer le développement durable, a fait savoir Hussein Ben Tayeb.
De leur côté, les présidents de nombre d'associations d'investisseurs ont évoqué la valeur ajoutée de cette étude en matière d'analyse et de détermination de la qualité des déchets industriels, et la possibilité de leur recyclage au niveau local et leur valorisation, comme matières premières dans d'autres industries.