“Cette année, la production est bonne. El Attaouia est connu pour la qualité de son huile et les gens viennent ici de toutes les régions du Maroc pour en acheter”, commente fièrement le propriétaire d’un pressoir de cette petite bourgade de la province d’El Kelaâ des Sraghna.
La campagne agricole de la cueillette des olives, puis la fabrication d’huile d’olive, a débuté le mois dernier dans la région, et celle d’El Attaouia, connue pour son climat sec et ses riches réserves hydriques souterraines, est très prisée.
Il faut savoir que chacune des différentes étapes de la fabrication d’une huile d’olive de bonne qualité sont très importantes, comme l’explique l’un des propriétaires des pressoirs d'El Attaouia.
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“Le processus commence d’abord chez les agriculteurs, évidemment par la cueillette des olives qui sont immédiatement acheminées vers le pressoir, pour y être triées puis lavées. Ensuite, c’est l’étape du pressurage de la pâte, qui permet d’extraire l’huile. Enfin, on passe à la dernière opération, qui permet de séparer l’huile de l’eau, tout en appliquant de bonnes pratiques en matière d’hygiène”, explique encore ce propriétaire d'un pressoir.
Avec une superficie de 235.000 hectares, soit 22% de la superficie oléicole nationale, les oliveraies sont la principale filière arboricole de la région Marrakech-Safi. La production d’olives de la province d’El Kelaâ des Sraghna totalise à elle, sur une superficie de près de 76.000 ha, 40% de la production totale de la région, selon des données du ministère de l'Agriculture.
A El Kelaâ des Sraghna même, ou à El Attaouia, un litre d’huile de ce terroir se vend, cette année, à 45 dirhams. Dans les autres régions oléicoles du Royaume, ce prix oscille entre 35 et 45 dirhams.