S’exprimant lors d’une rencontre organisée à Marrakech, mercredi 7 avril 2021, les professionnels du transport touristique ont vivement critiqué la façon dont leur dossier est géré par le Comité de veille économique (CVE).
Sévèrement impactés par la crise Covid-19, les opérateurs veulent, en effet, plus de clarté, quant aux décisions du CVE. Ils réclament, tout d’abord, la mise en place d'un nouveau mécanisme de report des échéances de crédit, avec un taux unique et solidaire.
"Les choses sont claires maintenant, nous savons tous que la crise va continuer encore pour plusieurs mois. Le report des échéances doit donc couvrir toute la période affectée par l’état d’urgence sanitaire et ce, jusqu’au rétablissement de l’état normal du secteur", explique Mohamed Bamansour, secrétaire général de la FNTT.
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Les professionnels du secteur militent également pour le maintien de l’indemnité forfaitaire jusqu’à la fin de la pandémie, en y intégrant les employés exerçant de manière saisonnière.
Le secrétaire général de la FNTT signale toutefois qu’"une intervention du wali de Bank Al-Maghrib est souhaitée pour mettre fin aux abus des établissements accordant les crédits".
Lors de cette rencontre, les participants ont souligné, à l’unisson, la nécessité de promouvoir le tourisme interne en tant qu’alternative pour survivre.
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"La situation financière de la majorité des entreprises opérant dans le secteur est grave", a insisté Bamansour, notant que "le renforcement des mesures interdisant les déplacements aggravent davantage la souffrance des professionnels, qui selon lui, ont besoin d’une autorisation pour se déplacer".
Toutes ces propositions ont d’ailleurs déjà fait l’objet de débats et de requêtes. Des résultats concrets sont aujourd’hui fortement demandés pour sauver ce secteur de la faillite.
