Durant la période 2010-2018, l'ONCF a investi 49 milliards de dirhams pour la modernisation de son réseau ferroviaire. Un milliard de dirhams est allé à des investissements pour la Ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca (LGV). Devant une nombreuse assistance, Abdelkader Amara a qualifié de "fierté" pour le Maroc "la réussite du train à grande vitesse Al Boraq qui relie Tanger à Casablanca en 2H10 minutes".
Cette réussite, a-t-il dit, conforte "la pertinence de ce choix stratégique". Et d'ajouter qu'une "telle impulsion nous incite à développer davantage le réseau ferroviaire grâce à la vision éclairée du roi Mohammed VI". Le directeur général de l’ONCF est revenu, pour sa part, sur les impacts positifs de la LGV un an après son entrée en service, le 15 novembre 2018, lors d'un voyage inaugural qu'ont présidé le souverain et le président français Emmanuel Macron.
Ce 2e colloque sur la Grande vitesse ferroviaire connaît la participation de hauts responsables marocains et étrangers dont le partenaire français de l’ONCF, en l’occurrence la SNCF.
Selon Mohamed Rabie Khlie, ce forum va débattre de tous les aspects qui concernent le réseau de la Grande vitesse au Maroc.
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Le directeur de l'Union internationale des chemins de fer (UIC), François Davenne (France) a qualifié, quant à lui, de «choix judicieux» le projet d'Al Boraq. "Il a réussi son pari et relevé le défi face à ses détracteurs. "Dans un pays émergent, a-t-il affirmé, Al Boraq constitue un véritable levier économique".