C’est le quotidien Libération qui, citant la note d’information du ministère des Finances, nous en informe dans son édition du lundi 21 octobre: l’investissement public, au cours de l’année 2020, sera conséquent. Il sera de l’ordre de 198 milliards de dirhams.
Par ventilation, ce seront surtout les établissements publics, formule désormais éprouvée, qui vont s’accaparer la part du lion. Comptez 51% de l’enveloppe globale. En chiffres, il s’agit de 101,2 milliards de dirhams.
Fait marquant, le budget de fonctionnement, soit le fameux Budget général de l'Etat, mais aussi les comptes spéciaux du Trésor, les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA,) ainsi que les collectivités territoriales devront se contenter d’à peu près la moitié.
Fait notable, quelque 14,3 milliards de dirhams iront au renforcement du réseau routier national, au soutien d'actions relevant des secteurs de l'agriculture, des eaux et forêts, de l'élevage, de l'audio-visuel, de l'habitat, de la justice, de la culture, des sports, de l'aide aux jeunes promoteurs et du financement de programmes socio-éducatifs.
Sur le volet sociétal,«les efforts seront concentrés sur l'extension et le renforcement des réseaux de voirie et d'assainissement, les constructions d'infrastructures culturelles, sportives et de loisirs, de marchés et d'édifices publics, ainsi que les aménagements de jardins et d'espaces verts». Les dépenses y afférentes sont de 19,5 milliards de dirhams.
Par ailleurs, les programmes d'investissement des EPP, y compris ceux du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, couvrent principalement les secteurs de l'énergie, des télécommunications, de l'habitat, de l'agriculture, de l'électricité, de l'eau potable, des phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires.