Voiture 100% marocaine: de nouvelles révélations

Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce.

Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce. . Khalil Essalak / Le360

Revue de presseKiosque360. D’après le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, la marque de voitures 100% marocaine fera l’objet d’une convention d’investissement de 50 millions d’euros avec un apport 100% marocain. Cet article est une revue de presse tirée du portail saoudien Asharq Business.

Le 28/12/2022 à 22h19

On en sait davantage sur la future marque de voitures 100% marocaine. Dans un article mis en ligne ce mercredi 28 décembre, le portail saoudien Asharq Business, une émanation du géant américain Bloomberg, apporte plus de détails sur ce registre. On apprend ainsi qu’une convention d’investissement de 50 millions d’euros (environ 550 millions de dirhams) sera signée au Maroc en janvier 2023 pour la création de l’usine censée abriter le site de production de la marque locale de voitures. Les 50 millions d'euros seront investis sur 3 ans, hors coût d'exploitation.

Cité par Asharq Business, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a précisé que la nouvelle usine sera mise en place grâce à un investissement 100% marocain, pour venir s'ajouter aux unités industrielles de Renault et de Stellantis, qui affichent une capacité de production annuelle de 700.000 voitures, dont 50.000 véhicules électriques. La nouvelle usine ne prévoit cependant pas de chaîne de production pour les voitures électriques, ne produira que des voitures à carburant, a priori à essence uniquement.

Ce premier investissement marocain en la matière aura, au départ, une capacité de production annuelle de 3.000 voitures, avant d’atteindre un rythme de 20.000 véhicules après 4 années. L’annonce de la marque de la nouvelle voiture revient aux investisseurs, a nuancé le ministre, même si des rumeurs persistantes avancent que celle-ci se nommera Néo. Le ministre, lui, souligne que la nouvelle marque portera un nom marocain.

La nouvelle marque est actuellement en phase d'autorisation finale après avoir passé avec réussite l’ensemble des tests et des essais. La production sera destinée au marché local dans un premier temps. La marque, dont le premier modèle sera commercialisé à près de 170.000 dirhams, pourra néanmoins se développer à l’international. «Nous sommes confiants. Nous allons accompagner cet opérateur, et faire du mieux que l'on peut pour qu'il ait une dimension internationale», avait indiqué le ministre dans un entretien accordé à Le360.

L’industrie automobile est le deuxème secteur exportateur du Maroc. A fin octobre dernier, les ventes ont atteint 8,4 milliards de dollars. La Banque du Maroc prévoit des recettes de 9,5 milliards de dollars à fin décembre.

Par Nabil Ouzzane
Le 28/12/2022 à 22h19