Le comité d'orientation stratégique de l'Agence nationale pour le développement des Zones oasiennes et de l'arganier (ANDZOA) fait son bilan. Lors d'une réunion présidée à Agadir hier, lundi 9 décembre, par Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et des forêts, le chiffre a officiellement été annoncé: le PIB des zones oasiennes et de l’arganier est passé de 84 à 129 milliards de dirhams entre 2009 et 2018.
Par ailleurs, le taux d'électrification des régions que couvre l'ANDZOA est passé de 70% à 83%.
Le total des investissements publics s'est ainsi élevé à 63,6 milliards de DH sur la période 2012-2018, soit 69% des objectifs stratégiques voulus à l'horizon 2020.
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Dans la zone d'action de l'agence, plus de 82.527 emplois ont été créés entre 2012 et 2018, soit 52% des objectifs fixés pour 2020. Une nette amélioration dans l'accès aux services de base a également été soulignée.
Pendant la période 2012–2018, le taux d'électrification rurale est passé de 95% à 99%, l'accès à l'eau potable de 81% à 91% et le taux de désenclavement en milieu rural de 70% à 83%. A cela s’ajoute la mobilisation d'un volume supplémentaire des ressources en eau, de l'ordre de 703 millions de mètres cube, soit 64% de l'objectif fixé à l'horizon 2020.
Aziz Akhannouch a toutefois tenu à attirer l’attention de l'assemblée sur le fait que des obstacles et des défis subsistent pour élever ces zones aux standards nationaux, qui ne peuvent être atteints que par l’exécution de programmes de développement intégrés, à même d'apporter une réelle valeur ajoutée à la région, de garantir plus d’efficacité aux interventions et d’assurer leur durabilité, tout en tenant compte des besoins et des aspirations de la population.
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Au terme de ces réunions, les membres du Comité d’Orientation Stratégique et du Conseil d'Administration recommandent que des efforts supplémentaires soient engagés pour établir une communication régulière, forte et constructive entre tous les acteurs et intervenants, ainsi que pour renforcer l’intégration et la cohésion entre les différentes interventions et programmes de développement, selon un équilibre et une intégration des ressources et des moyens tout en renforçant le principe de la contractualisation.
Ainsi, l'Agence est appelée à jouer son rôle d'acteur majeur pour s’engager dans la plupart des initiatives nationales et internationales visant à développer une nouvelle perspective du développement territorial intégrant le changement climatique et le développement durable dans les plans de développement.