Dar Maroc, une pension marocaine datant des années 1920 en plein désert californien

La pension Korakia, anciennement Dar Maroc, a été bâtie en 1924 à Palm Springs, en Californie par le peintre écossais Gordon Coutts.

La pension Korakia, anciennement Dar Maroc, a été bâtie en 1924 à Palm Springs, en Californie par le peintre écossais Gordon Coutts.

Construite en 1924, à Palm Springs, en Californie, cette pension d’inspiration marocaine est une véritable oasis de paix et de fraicheur où la culture marocaine transparaît dans chaque détail.

Le 02/11/2024 à 14h04

À Palm Springs, en plein désert, se dresse un édifice à l’architecture marocaine, la pension Korakia, anciennement appelée Dar Maroc. Cet endroit atypique en plein désert californien a été bâti en 1924 à l’initiative du peintre écossais Gordon Coutts, internationalement connu pour ses paysages désertiques, ses personnages marocains, ses portraits et ses nus.

Nostalgique de la vie qu’il menait à Tanger et de sa villa marocaine, le peintre décide de reconstituer son Maroc rêvé à Palm Springs, endroit qu’il choisit pour sa ressemblance avec le désert marocain.

Ici, il construit une véritable oasis, Dar Maroc, où il s’établit avec sa femme Gertrude. En ces lieux chargés d’histoire et évoquant sa vie marocaine, l’artiste reçoit des personnalités telles que Rudolph Valentino, Errol Flynn, John Lavery, Grant Wood ou encore Winston Churchill qui aurait occupé un atelier pour y peindre.

Face à Dar Maroc se dresse la villa méditerranéenne, autre propriété historique bâtie dans les années 1930 par la star du cinéma muet J. Carrol Naish. Les deux bâtisses ont été rassemblées en une même propriété, baptisée pension Korakia, et forment un petit complexe de près de 6.000 mètres carrés, réputé pour être l’un des meilleurs hôtels de Palm Springs avec 28 villas et maisons, une oasis bordée de jardins secrets, des piscines, des salons et des fontaines dans un style architectural mêlant les influences méditerranéennes et marocaines.

Aujourd’hui, la pension Korakia n’a pas tourné le dos à son histoire marocaine et continue de la mettre en lumière.

La décoration des chambres et des patios évoque le Maroc à travers l’omniprésence de l’artisanat marocain dans les zelliges, les fontaines, les portes en bois sculpté, les arches, le tadelakt, les lanternes et jusqu’au rituel du thé à la menthe, proposé à la clientèle.

Nouveauté des lieux, le bar marocain qui fait la part belle aux zelliges, nouvellement inauguré par l’établissement qui prône ici un moroccan way of life à destination d’une clientèle à la recherche de dépaysement.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 02/11/2024 à 14h04