Elle s’appelle Cantal Bakker, elle a 24 ans, et lorsqu’elle a découvert Marrakech au cours de vacances, à vélo, elle a établi un double constat, le fort taux de chômage et la pollution de l’air. Comment établir un lien entre ces deux maux? La jeune femme a alors eu une idée: créer un projet social inclusif et écolo.
Pour Cantal Bakker, il n’y a plus eu, dès lors, un instant à perdre. Elle a quitté les Pays-Bas pour s’installer à Marrakech, soutenue par sa famille et ses amis. Cinq ans plus tard, Cantal Bakker a monté sa société, Pikala, dans la ville ocre, et s’est implantée dans trois villes marocaines.
Organisation à but non lucratif en faveur du développement du vélo pour stimuler un développement sain et inclusif dans les villes, Pikala offre un service de découverte touristique de la ville à vélo, avec pour guide de jeunes Marocains.
Dans l’atelier marrakchi de Pikala, il est aussi possible de se former à la mécanique pour en savoir encore plus sur l’univers du vélo. Enfin, troisième axe de développement de cette petite ONG qui monte, la livraison. Et ce n’est pas tout, la branche Pikala Garden offre quant à elle des cours de vélo pour les filles, ou encore des ateliers de sécurité routière dans les écoles.