C’est sur la plage de Paradise Cove que se déroulait le très beau défilé de Saint Laurent, à même le sable, les pieds littéralement dans l’eau.
Au premier rang, du très beau monde venu assister à un défilé célébrant la beauté de la ville ocre marocaine et rendant hommage, par la même occasion, à cette figure dandy rock qu'est l'iconique Mick Jagger.
Jusqu'ici tout va bien… sauf pour les autorités de la ville de Malibu qui, depuis, ne décolèrent pas.
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D’une part, ceux-ci n'ont pas apprécié que la ville de Malibu ait été présentée comme «une remplaçante» de Marrakech, «une ville du désert comptant un million d’habitants», dixit le site local Malibu Times.
Autre cause de la colère des autorités et des membres du conseil de la ville, le tort causé à la faune locale lors de l’installation du défilé dans une zone maritime protégée.
Ainsi, le maire de la ville, Jefferson Wagner, cite parmi les mécontents ayant dénoncé ce défilé, un représentent official du Conté de Los Angeles au département de la vie sauvage, lequel s’insurge contre la violation d’une zone maritime protégée, le déplacement du sable, sans compter la pollution etc…
Mais ce qu’on dénonce par-dessus tout à Malibu, c'est la manipulation dont aurait fait preuve la maison de couture pour obtenir une autorisation.
«Ils se sont vu refuser une autorisation d’organisation d’évènement et sont passés par l’autre porte pour obtenir une autorisation de tournage pour un évènement», dénonce ainsi un membre du conseil de la ville.
L’affaire a, depuis, pris une telle ampleur que les gardes-forestiers de l’Etat se disent prêts à renvoyer l’affaire devant le bureau du procureur général de l’État, pour en découdre avec la maison Saint Laurent, selon Radio Malibu.