«Faut-il brûler les homos?». C’est le titre qu’a choisi “Maroc Hebdo” pour son édition datée du 12 juin. Un titre choc qui, dès la parution du magazine, a créé un tollé d’indignation sur les réseaux sociaux. Nos confrères en ont pris pour leur grade de la part des influenceurs du Net. Face à cela, le directeur de publication de “Maroc Hebdo”, Mohamed Selhami, essaie de remettre les pendules à l’heure. «Il n’y a qu’à lire le dossier que nous avons mis volontairement en ligne pour se rendre compte que nous nous sommes pas homophobes», nous déclare-t-il. Et d’ajouter: «Nous relatons les différentes et nombreuses actualités qui ont touché à ce domaine. Nous donnons la parole à l’écrivain Abdellah Taïa et nous apportons même une réponse par la négative à la question que nous posons».
Mohamed Selhami rappelle à ceux qui le connaissent peu qu’il a du respect pour les «choix sexuels de tout un chacun». En tant que directeur de publication, il dit néanmoins regretter ce titre. «Bien évidemment que si c’était à refaire, nous reprendrions le même dossier, mais avec un titre différent. Nous avons péché en choisissant un titre que l’on voulait attirant…», assure-t-il à Le360.
Pour rappel, “Maroc Hebdo” n’en est pas à sa première polémique. En 2013, le magazine avait choisi de titrer pour un dossier consacré à la situation des subsahariens au Maroc “Le péril noir”. A l’époque aussi, les réseaux sociaux avaient crié au racisme et au fascisme. Mais pas avec la même intensité d’aujourd’hui!