«Ces attaques immorales contre les institutions marocaines, l’institution monarchique en tête, d’une manière impertinente et dégradante est un acte condamnable et contraire à l’éthique de la profession de journaliste», s’insurge l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) qui regroupe les principaux directeurs de publication et dirigeants de sociétés médiatiques du Royaume.
Le communiqué rendu public, ce samedi 13 février, fait référence à un nouveau traitement d’une bassesse et d’une immoralité inouïe à l’égard de la personne du Roi Mohammed VI de la part d’un média algérien. «Quiconque porte atteinte au père de la Nation, garant de sa stabilité et protecteur de ses frontières, porte atteinte à tous les Marocains à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume», met en garde l’ANME.
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L’Association lance un appel aux «professionnels algériens des médias à condamner ce comportement corruptible d’Al-Shorouk, invoquant l’éthique de la profession de journaliste et le respect des basiques de la profession dans le traitement des affaires marocaines, en particulier quand il s’agit de l’institution royale que les Marocains considèrent comme une ligne rouge qu’ils ne permettront à personne de dépasser».
En effet, la chaîne de télévision financée par le contribuable algérien s’est servie d’une rubrique dans l’une de ses émissions comme tribune insultante à l’égard du Royaume. Ce qui est censé être une adaptation du célébrissime concept satirique «Les guignols de l’info», qui a fait les belles années de Canal+, a tourné à un déversement de haine et de désinformation à la sauce algérienne.
L’animateur considère par exemple que «juif» et «sioniste» sont des synonymes ou encore que la chimérique RASD «est une entité reconnue par la majorité des pays africains», alors que les soutiens du Polisario se réduisent comme peau de chagrin. Evidemment, la récente reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur son Sahara a été au centre de ce «sketch» qui donnerait le blues à un gagnant du jackpot de l’euro-million. La pilule de cette victoire diplomatique marocaine ne passe évidemment pas, au point que l’animateur pousse la mauvaise foi jusqu’à confondre entre tweet d’annonce et promulgation de décret présidentiel.
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Ce déchaînement hystérique des médias publics algériens à l’égard du Royaume et de ses institutions est symptomatique de cette «Marocophobie» d'un régime algérien, au stade terminal, qui tente comme il peut encore d’instrumentaliser le dossier du Sahara pour faire diversion aux graves difficultés de son pays. L’Algérie est en ébullition avec cette grogne sociale grandissante: une importante manifestation des étudiants est annoncée d’ailleurs pour le 16 février, en prélude d’une manifestation encore plus fédératrice à l’occasion de la commémoration du deuxième anniversaire du Hirak, le 22 février.
Leur bassesse en est arrivée «au point d’essayer d’exposer et de ridiculiser le Roi. Chose qui ne peut être ni ignorée ni tolérée sous prétexte de liberté d’expression parce que la dernière chose qui existe en Algérie est la liberté d’expression», comme le souligne à juste titre l’ANME.
L’association souligne d’ailleurs que «la fonction première des médias lorsqu’il s’agit d’affaires extérieures et de relations avec les voisins est d’offrir un contenu pertinent qui sert la proximité et la coopération fraternelle. Au pire des cas, il vaut mieux s’abstenir plutôt que de s’enfoncer dans le bourbier de la bassesse et l’insulte, dont malheureusement des plateformes et des supports algériens en font une spécialité depuis de nombreuses années.»