«C’est dans ce contexte que j’ai été contactée par l’AFP, en ma qualité de présidente d’une association dédiée à la défense des droits des victimes de viols et d’agressions sexuelles, dont les cas ont été singulièrement évincés du texte de la résolution du PE, ayant préféré, à contrario, prendre fait et cause pour les coupables», a confié Me Guellaa à la MAP.
Et de poursuivre: «Lorsque l’AFP a publié la dépêche en question, j’ai été surprise de voir que mes propos ont été non seulement tronqués, mais également insérés juste à la suite d’un avis attribué aux autorités marocaines, pour créer sans nul doute, un amalgame entre l’AMDV et les pouvoirs publics et porter atteinte à l’indépendance de cette association non gouvernementale, qu’on s’acharne à vouloir faire passer pour un appendice des institutions étatiques.»
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«En cherchant, de manière pernicieuse, à associer les positions de l’AMDV à celles des autorités marocaines, l’AFP aspire, en réalité, à renforcer le sentiment fallacieux, que les dossiers des victimes de viols et d’agressions sexuelles ont été fabriqués par lesdites autorités», s’est insurgée Me Guellaa.
«En sollicitant mon opinion, qui a été sciemment vidée de sa substance, l’AFP entendait l’exploiter comme un simulacre de débat contradictoire», a-t-elle notée, ajoutant que «l’agencement du contenu de la dépêche a été réalisé de telle façon à ce que mes propos soient rendus inaudibles au sein d’une panoplie d’avis en faveur de la résolution du PE».