Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre 2015 à Paris avait comparu au premier jour de son procès mais avait ensuite déclaré qu'il ne souhaitait plus revenir au tribunal. Il était depuis incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil, dans le nord de la France.
Vers 12H30 GMT, un convoi de plusieurs véhicules est entré dans la prison de Fleury-Mérogis, au sud de la capitale française, a constaté un journaliste de l'AFP, sans qu'il soit possible d'identifier les passagers.
A l'ouverture de son procès, Salah Abdeslam avait revendiqué sa foi musulmane tout en se livrant à une virulente diatribe contre la justice et les médias.
"Je n'ai pas peur de vous, je n'ai pas peur de vos Alliés, de vos associés, je place ma confiance en Allah et c'est tout", avait lancé ce Français d'origine marocaine de 28 ans, jugé pour son implication dans une fusillade avec des policiers à Forest (Belgique) à la fin de sa cavale.
Vingt ans de réclusion, dont avec 13 ans de sûreté, ont été requis par le Parquet fédéral belge contre lui et le Tunisien Sofiane Ayari, qui comparaît en même temps.
Ce procès en correctionnelle n'est que le préambule de celui qui aura lieu en France pour les attentats du 13-Novembre, objet d'une tentaculaire enquête instruite à Paris.