Selon le site TSA, les trois satellites algériens, Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N ont été «réalisés et testés par des ingénieurs algériens au niveau du Centre de développement des satellites (CDS) d’Oran», précise l’Agence spatiale algérienne (ASAL), ce lundi 26 septembre.
Les images de l’Alsat-1B, «deuxième satellite algérien d’observation de la terre à moyenne résolution», seront utilisées pour «la protection de l’environnement et des différents écosystèmes naturels, l’observation des phénomènes de la désertification et leurs cartographies, la cartographie de l’occupation des sols, l’aménagement des territoires et du littoral et la prévention et la gestion des risques naturels», ajoute la même source.
Les images de l’Alsat-2B, quant à elles, permettront de gérer «la planification et l’aménagement urbain et agricole des territoires et du littoral, la cartographie et le suivi des infrastructures et des ouvrages d’art, l’établissement et la mise à jour du cadastre steppique et saharien et la prévention et la gestion des risques naturels (inondations, feux de forêts…)».
Le dernier projet mis en orbite est le nano-satellite Alsat-1N développé par des scientifiques algériens en collaboration avec des Britanniques, ajoute la même source.
La mission menée depuis le site de Satish Dhawan, dans le Sud-Est indien est la 37ème effectuée par l’Inde via le lanceur PSLV. D’une durée de 2 heures et 15 minutes, elle est aussi la plus longue avec huit satellites placés sur deux orbites différents. Il s'agit là d'une première, indique l’organisation indienne pour la recherche spatiale (ISRO).