Les soldats se rendaient dans leur caserne à bord d'un taxi. Ils ont été surpris par un groupe armé, qui leur a tendu vraisemblablement une embuscade, précise la même source, ajoutant que les assaillants ont, par la suite, incendié le véhicule.
Cet incident, qui n'a pas été encore confirmé de source officielle, rappelle les pratiques des groupes armés au cours de la décennie noire des années 1990, durant laquelle un grand nombre de citoyens algériens ont été victimes des faux barrages.
L’attentat de dimanche soir intervient alors que l’alerte terroriste est à un niveau très élevé dans l’Est de l’Algérie où d’intenses opérations militaires sont actuellement en cours au niveau des maquis des villes de Skikda, Jijel et Constantine.
Un policier a été tué récemment dans le centre-ville de Constantine lors un attentat revendiqué par l’organisation autoproclamée de l'Etat islamique.