Vendredi 12 mars, à Mascara, les forces de sécurité ont tout tenté pour empêcher la tenue des rassemblements et manifestations du Hirak pour le 108e jour de ce mouvement de contestation populaire en Algérie.
«Les services de sécurité n’ont pas hésité à réprimer froidement les manifestants pacifiques allant jusqu’à procéder à l’arrestation de Zakaria Ghermoul âgé d’à peine 7 ans», dénonce le média en ligne Algérie Part.
Le petit Zakaria a été traité comme un vulgaire voyou et s’est retrouvé embarqué manu militari dans un fourgon de la police algérienne.
Son père, arrêté aussi, immortalise ce moment aussi absurde qu’effrayant avec son smartphone.
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Le père du petit garçon, Hadj Ghermoul, est une importante figure du Hirak: il était le premier en Algérie à brandir une pancarte contre le 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika en 2019. Un geste qui lui a valu d’ailleurs de passer 6 mois en prison.
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La photo de son fils maltraité par la police fait rapidement le tour des réseaux sociaux, provoquant une onde de choc et soulevant une indignation générale.
Le petit Zakaria n’est pas le premier enfant mineur victime d’une arrestation arbitraire de la part des services de sécurité en Algérie en marge des manifestations du Hirak. «En juin 2020, une petite fille âgée de 4 ans appelée Sidra a été arrêtée par les services de sécurité à Annaba alors que sa mère se rassemblait pacifiquement dans le cadre de la mobilisation populaire lancée par le Hirak», rappelle Algérie Part.
