«Les États-Unis d’Amérique félicitent l’Algérie pour le déroulement des élections présidentielles. Les États-Unis et l’Algérie sont liés par un partenariat, basé sur le respect, bénéfique pour les deux pays. Nous aspirons à oeuvrer de concert avec le nouveau président élu, ABDELAZIZ Tebboune, pour renforcer la paix et la prospérité dans la région», a initialement tweeté l’ambassade de Washington à Alger, sur son compte officiel.
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Vous avez bien lu: «ABDELAZIZ» Tebboune, au lieu d’ABDELMAJID Tebboune! L’amalgame entre le nouveau et l’ancien président de «la République algérienne démocratique et populaire», Abdelmajid Tebboune et Abdelaziz Bouteflika, a été assez criant pour échapper à l’oeil vigilant des habitués des réseaux sociaux.
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Alertée, l’ambassade de Washington à Alger s’est empressée de «corriger» le tweet initial, sauf que ce dernier a (déjà) été scanné et s’est propagé comme un feu de pré sur la centrifugeuse des réseaux sociaux.
«Lapsus américain révélateur du maintien du système Bouteflika», dont Abdelmajid Tebboune, ex-premier ministre de l’ex-Raïss, est le produit pur jus, s’écrient le commun des internautes, à juste titre d’ailleurs.
«El Haj Moussa, Moussa El Haj», ont coutume de dire nos frères Algériens, qui n’ont jamais été dupes de cette partie de chaises musicales à laquelle le régime vert-kaki, -véritable faiseur et défenseur de présidents-, se livre depuis l’Indépendance de l’Algérie, en 1962.
En effet, il est encore loin le jour où, du fond des ténèbres, émergera cette «Algérie nouvelle», celle-là même que promet «ABDELAZIZ» Tebboune!