Dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux, les journalistes se disent "révoltés" contre ce blackout, estimant que "la presse publique doit rester un service public d’information, au service du peuple".
"Notre conscience professionnelle ne nous permet pas, un jour de plus, de continuer à occulter une couverture objective et neutre des manifestations, qui se passent à quelques mètres du siège de la station en cette période que vit notre pays", soutiennent-ils dans une lettre transmise à leur direction.
Lire aussi : "Média français: pourquoi l'Algérie est "le cauchemar de Macron""
Le collectif des journalistes explique que "le ratage des derniers événements, indépendamment de notre volonté, a interpellé notre conscience professionnelle". "Nous estimons tout simplement que nous avons failli à notre mission d’assurer un service public selon le cahier de charges de la radio algérienne, qui est après tout une radio au service du citoyen", relève-t-il encore.
Lire aussi : Algérie. 5è mandat de Bouteflika: la fuite en avant et les menaces d’Ahmed Ouyahia
Les journalistes rappellent également à leur Direction que leur "conviction est qu’en ces moments particuliers, la radio est appelée à marquer sa présence avec objectivité et neutralité".
La protestation des journalistes de Radio Soummam intervient après celle des journalistes des radios publiques, exprimée dimanche, contre le blackout sur la couverture médiatique des marches contre le 5e mandat, observé par ces médias publics.