Ces personnes se trouvent actuellement dans un centre d’été à Zeralda (à l’ouest d’Alger) dépendant de la Direction de la Jeunesse et du Sport d’Alger, indique la LADDH dans un communiqué publié samedi, faisant savoir que des enfants, des femmes enceintes, des personnes malades, "migrants en situation irrégulière, demandeurs d’asile et réfugiés", se retrouvent tous victimes de cette opération de rétention "arbitraire et violente".
La LADDH, qui met en garde contre une situation "très tendue", accuse les autorités algériennes de bafouer les normes internationales relatives "aux droits des réfugiés, demandeurs d’asile et de migrants". L’organisation fustige également la gestion policière exclusive de la question migratoire en Algérie, rejetant cette politique "non assumée" à l’égard des migrants qui consiste à "les exploiter pour des considérations économiques, à les stigmatiser et à les pourchasser".
Une étude réalisée par l’ONG Médecins du Monde et dont les résultats ont été publiés en février dernier à Alger, avait dévoilé la grande misère des Subsahariens établis en Algérie.