UKRAINE
"Préoccupés par la récente intensification des combats" dans l'est de l'Ukraine, le G7 a réitéré son "appel au plein respect du cessez-le-feu et au retrait des armes lourdes" prévu dans les accords négociés en février à Minsk.
"La durée des sanctions" contre Moscou "devrait être clairement liée à la mise en oeuvre intégrale" de ces accords "et au respect de la souveraineté de l'Ukraine par la Russie".
"Ces sanctions pourront être levées dès lors que la Russie honorera ces engagements. Cependant, nous sommes également prêts à prendre d'autres mesures restrictives pour augmenter le coût pour la Russie si ses actions le rendent nécessaire", selon le communiqué.
TERRORISME
"Face au phénomène des combattants terroristes étrangers, la lutte contre le terrorisme (...) devra demeurer la priorité de la communauté internationale dans son ensemble", estime le G7, appuyant la coalition internationale" contre Daech en Irak et en Syrie.
"Nous réaffirmons notre détermination à vaincre ce groupe terroriste et à lutter contre la propagation de son idéologie de haine. Nous sommes solidaires de tous les pays et de toutes les régions touchées par la brutalité d'actes terroristes, notamment l'Irak, la Tunisie et le Nigeria" dont les dirigeants ont pris part aux discussions lundi.
"La lutte contre le terrorisme et le financement du terrorisme constitue une priorité majeure du G7", ajoutent les dirigeants, promettant de "renforcer la coordination de (leur) action".
ECONOMIE ET COMMERCE
Les pays du G7 s'engagent à "poursuivre (leurs) efforts pour parvenir à la croissance pour tous" et "traiter les vulnérabilités" de leurs économies respectives en soutenant les investissements dans l'éducation et les infrastructures, la réduction des niveaux d'endettement et la mise en oeuvre de réformes structurelles.
Le communiqué final est aussi une profession de foi en faveur du libre-échange, mais dans le respect de normes minimums de travail et d'utilisation des ressources. Le G7 est "favorable" à la création d'un fonds mondial pour la prévention des accidents du travail.
CLIMAT
Le G7 reprend à son compte l'objectif de limiter le réchauffement de la planète à deux degrés par rapport à l'ère pré-industrielle.
Les sept pays se prononcent en faveur d'un objectif mondial de réduction des émissions de gaz à effet de serre "dans le haut de la fourchette" de 40% à 70% d'ici à 2050 par rapport à 2010, et s'engagent à "faire (leur) part pour parvenir à une économie mondiale sobre en carbone à long terme".
Ils veulent s'efforcer de "transformer les secteurs énergétiques d’ici à 2050" dans leurs pays. En d'autres termes, tourner autant que possible le dos au charbon, au pétrole et au gaz au profit des énergies renouvelables.
Le G7 réaffirme son engagement à "mobiliser" 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, de l'argent public comme privé, pour des initiatives en faveur du climat.
SANTE
Pour éviter le fléau de pandémies comme Ebola, le G7 se propose d’"aider au moins 60 pays, y compris des pays d’Afrique occidentale, pendant les cinq années à venir", notamment à mettre en oeuvre les règlements sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En matière de résistance aux antibiotiques, "nous élaborerons ou réexaminerons nos plans d’action nationaux (...), et nous aiderons les autres pays à mettre au point leur propre plan d’action national", selon le communiqué. Ces plans doivent notamment encadrer plus étroitement le recours aux antibiotiques pour les humains et les animaux.
FEMMES
Les pays du G7 veulent "prendre des mesures pour améliorer l’accès des femmes à des emplois de qualité et pour réduire de 25 % d’ici à 2025 les inégalités hommes-femmes en matière de taux d’activité".
Pour assurer une meilleure participation des femmes à la vie économique, "nous coordonnerons nos efforts dans le cadre d’un nouveau groupe de travail du G7 consacré aux femmes".