Le maintien des prix du pétrole à des niveaux bas ne semble pas rassurer quant à l’avenir de l’économie algérienne. Résultat, la Banque mondiale à abaisser les taux de croissance qu’elle prévoit pour le pays et ce, pour les deux prochaines années. L’institution de Bretton Woods a ainsi ramené ses projections de croissance pour l’Algérie en 2017 à seulement 1,8% contre 2,9% projeté dans son rapport de janvier dernier, soit une baisse de 1,1 point. Pour 2018, la croissance du PIB réel de l’Algérie devrait s’établir à 1% contre 2,6% comme anticipé en janvier.
Ce n’est en fait qu’en 2019 que le taux de croissance devrait s’améliorer...légèrement. La Banque mondiale prévoit une croissance de 1,5%.
L’Algérie, à l’instar des autres pays pétroliers de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord, a pâti de la baisse des cours de pétrole, poussant le pays à adopter des restrictions dont l’impact social risque d'être de plus en plus douloureux.