Le quotidien La Libre Belgique, citant une réponse écrite au Parlement du ministre de la Défense, Steven Vandeput, ajoute que le SGRS (renseignements militaires) surveille "quelque 60 membres de la Défense qui présentent un comportement suspect", soit 55 soldats et 5 sous -officiers "identifiés comme des musulmans radicalisés".
Le service "vérifie si les idées ou le comportement d'un membre du personnel de la Défense n'enfreignent pas les valeurs et/ou les missions de l'armée", ajoute le ministre, soulignant que "la liberté de culte est un droit fondamental".
Néanmoins, le ministre a signalé que jusqu'à présent "aucun soldat n'a été démis en raison d'extrémisme islamique" et que "tous les soldats, éventuellement concernés, ont quitté l'armée de leur propre initiative ou ont été licenciés pour d'autres raisons".