"L’Algérie est réticente à reprendre ses nationaux. Les autorités prétendent souvent que les personnes concernées sont marocaines. Et comme ces personnes n’ont pas de papiers, ou prétendent ne pas en avoir, l’identification est très difficile", a déclaré M. Francken dans des déclarations publiées, mardi, par les médias belges.
Le ministre belge répondait aux critiques dont il fait l’objet au lendemain de l’attaque à Charleroi de deux policières par Khaled Babbouri, un Algérien de 33 ans, qui avait fait l'objet de deux ordres de quitter le territoire, mais qui y séjournait toujours, faute d’accord avec Alger. L'auteur de l'agression a été abattu par la police.
Le secrétaire d’État belge a pointé du doigt la difficulté de renvoyer quelqu’un vers l’Algérie. "L’auteur de l’attaque a fait l’objet de deux ordres de quitter le territoire, en 2012 et 2014, mais il se fait qu'il vient d’un pays avec lequel la collaboration est particulièrement difficile", a-t-il expliqué.
Deux policières avaient été abattues, samedi, près d'un commissariat de police à Charleroi par cet algérien connu des services de police pour délits de droit commun.