Les chefs d'inculpation portent notamment sur "le financement" d'activités terroristes et, parmi les inculpés, certains sont "également suspectés d'avoir voulu recruter des personnes pour qu'elles se rendent en Syrie en vue d'y rejoindre l'EI (l'organisation Etat islamique)", souligne le parquet.
Celui-ci précise que les arrestations ont eu lieu "notamment" à Gand, Deinze et Anvers. Ce coup de filet a eu lieu dans le cadre d'un dossier de terrorisme du parquet fédéral, "à la demande du juge d'instruction de Flandre orientale spécialisé en matière de terrorisme".
Il n'y a "pour le moment aucun lien" avec les enquêtes ouvertes suite aux attentats de Bruxelles qui avaient fait trente-deux morts le 22 mars à l'aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek, est-il également souligné dans le communiqué. "Ni arme, ni explosif n'ont été retrouvés" lors des quinze perquisitions, est-il indiqué.
Les perquisitions ont été exécutées sous la direction de la police judiciaire fédérale de Flandre orientale (ndlr, la province de Gand) avec l'assistance d'Europol et d'équipes de la PJ fédérale d'Anvers.La Belgique, qui a été la cible le 22 mars d'attentats revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI), reste sous la menace terroriste, comme les pays voisins.
Des policiers ont été visés dans des attaques à caractère terroriste le 6 août à Charleroi (sud) et, le 6 octobre, dans la commune bruxelloise de Schaerbeek où un ancien militaire de 43 ans avait agressé au couteau et blessé un couple de fonctionnaires en pleine rue.