Le pays compte "1.002 décès" et "au niveau national nous avons 19.980 cas, avec une hausse de 2.833 cas par rapport à hier (jeudi), soit une hausse de 16,5%", a indiqué M. Simon lors d'une conférence de presse.
Le nombre de morts a été multiplié par dix en sept jours. Mais 1.585 personnes sont désormais guéries.
Le rythme de progression du nombre de cas détectés a ralenti par rapport la veille, où il avait augmenté de 25%. Mais "il est très probable que (les chiffres) sous-évaluent la transmission totale", a reconnu M. Simon.
Les données doivent être lues en ayant en tête "la surcharge des laboratoires", qui peut produire des distorsions, a-t-il souligné.
L'Espagne manque notamment de kits pour les tests, avaient déjà avoué les autorités.
La majorité des personnes infectées se trouve à Madrid, qui compte 7.165 cas (36% du total national) dont 628 décès. Suivent la Catalogne (nord-est) avec 3.270 contaminés et le Pays basque (nord) avec 1.465 cas.
Environ 52% des personnes infectées sont hospitalisées, soit 10.542 personnes, dont 1.141 en réanimation.
Ces dernières heures, les principaux aéroports et ports du pays ont été désinfectés ainsi que des maisons de retraite et des prisons, par les quelque 2.640 militaires déployés, a souligné le chef d'état-major du ministère de la Défense, le général Miguel Angel Villarroya.
Lire aussi : Coronavirus. Espagne: Madrid, ville fantôme
Cinquante-cinq personnes ont été arrêtées jeudi pour n'avoir pas respecté les mesures de confinement, un chiffre "en hausse", a expliqué le directeur opérationnel de la police nationale Jose Angel Gonzalez, qui a prévenu qu'il y aurait désormais une "tolérance zéro".
Jeudi, un hélicoptère de la police a repéré une fête de jeunes dans une zone inhabitée, a-t-il raconté.
Les Espagnols n'ont pas le droit de sortir de chez eux sauf pour travailler, faire des courses alimentaires ou acheter des médicaments.