Le Premier ministre, Jean Castex a annoncé lundi soir, 27 décembre 2022, que, pour lutter contre la propagation du variant Omicron du coronavirus, la consommation de boissons et d'aliments serait «interdite dans tous les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs, y compris longue distance».
Cette déclaration n'a pas manqué de susciter des interrogations, notamment pour les longs trajets en train. Elle a été saluée sur les réseaux sociaux par les voyageurs exaspérés de voir leurs voisins prendre des heures pour manger quelques chips, afin de ne pas mettre leur masque.
«Sur les trajets longues distances, cette mesure sera appliquée avec discernement notamment pour les jeunes enfants et pour permettre de se désaltérer», a précisé un porte-parole du ministère à l'AFP.
La SNCF a fait savoir qu'elle appliquerait toutes les mesures décidées par le gouvernement, mais que la direction attendait d'en savoir plus pour annoncer des mesures concrètes. Les bars des TGV, notamment, avaient été fermés du 16 mars au 4 juillet 2020, puis du 2 novembre 2020 au 9 juin dernier.
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L'opérateur de transports publics Keolis (groupe SNCF), qui exploite notamment les métros et trams de Lyon, Lille, Bordeaux et Rennes, envisage des campagnes d'affichage et des annonces sonores, selon un porte-parole.
Côté avions, l'interdiction s'appliquera aux vols domestiques, selon le ministère des Transports.
Air France a de son côté indiqué «attendre à ce stade la publication du décret ministériel et de ses directives afin de voir quelles modifications faire sur l'organisation du service proposé à bord».
La compagnie avait déjà suspendu les services de boissons et repas à bord pour les liaisons aériennes en métropole et vers la Corse au début de la crise sanitaire.
«Toute mesure sanitaire qui sera inscrite dans les textes sera susceptible d'être contrôlée», a sobrement indiqué le ministère des Transports.