Les discothèques "ne peuvent accueillir du public jusqu'au 6 janvier inclus" à partir de vendredi 6H00, selon le décret qui ajoute que "cette interdiction s'applique jusqu'à la même date aux activités de danse" des bars et restaurants.
Une étude parue en novembre dans la revue médicale The Lancet, l'étude ComCor de l'Institut Pasteur réalisée du 23 mai au 13 août, avait conclu que les boîtes de nuit étaient "des lieux à haut risque de transmission", car ce sont des lieux clos mal ventilés, où le coronavirus peut rester plus facilement en suspension dans l'air. Les discothèques avaient rouvert en France le 9 juillet, avec pass sanitaire, après 16 mois de fermeture.
Les patrons de boîtes de nuit ont été indemnisés, et vont à nouveau l'être pour compenser les pertes des prochaines semaines, mais ils se plaignent de voir que d'autres lieux festifs allaient pouvoir rester ouverts.
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Mardi, un patron de discothèque a interpellé le président Emmanuel Macron alors qu'il déambulait dans le centre de Vierzon (Cher), lui lançant "c'est encore nous que vous fermez, les 1.200 établissements" en France ,"on ne demande pas l'aumône, on veut travailler".
"Il ne faut pas croire qu'on vous stigmatise", lui a répondu Emmanuel Macron. Contrairement aux restaurants et aux bars, où "on est assis", "la plupart du temps on n'est pas autour d'une table" dans les discothèques, a-t-il justifié devant le patron qui se plaignait d'une différence de traitement entre ces établissements.
"On va essayer de rouvrir au plus vite, je m'y engage", a ajouté le président, en assurant que les discothèques seraient "indemnisées de manière exemplaire pour tenir durant cette période".
Le Premier ministre Jean Castex avait relevé que le port du masque, qui était devenu obligatoire fin novembre dans tous les lieux fermés en France même avec le pass sanitaire, était "extrêmement difficile (à faire respecter) dans ces établissements".