Neuf jours après le crash de l'avion de la compagnie allemande Germanwings, la deuxième boîte noire de l'Airbus A320, qui s'est écrasé dans les Alpes, mardi 24 mars, avec 150 personnes à son bord, a été retrouvée jeudi 2 avril sur les lieux de l’accident. L'analyse du Flight Data Recorder (FDR), qui contient les paramètres du vol depuis Barcelone, notamment la vitesse, l'altitude ou le régime moteur de l'avion, a permis de confirmer une action volontaire du copilote, selon le Bureau d'enquête et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA).
«Une première lecture fait apparaître que le pilote présent dans le cockpit a utilisé le pilote automatique pour engager l'avion en descente vers une altitude de 100 pieds, puis, à plusieurs reprises au cours de la descente, il a modifié le réglage du pilote automatique pour augmenter la vitesse de l'avion en descente », explique le BEA dans un communiqué.La première boîte noire, analysée au lendemain de l'accident, malgré son état très abîmé, avait permis d'entendre les conversations et les sons, enregistrés à l'intérieur du cockpit tout au long du vol. Son examen avait permis de découvrir que le copilote, Andreas Lubitz, qui s'était enfermé dans le cockpit au moment du drame, avait actionné la commande de descente de l'appareil.