Il faudra toutefois attendre une semaine avant l'arrivée d'un autre bateau spécialement équipé pour remonter à la surface les deux enregistreurs de vol, a précisé le ministère de l'Aviation civile dans un communiqué.
Seules les analyses des enregistreurs de vol, les boîtes noires, pourront permettre de connaître précisément les causes du crash qui restent jusqu'à présent inconnues.
"Les équipements de recherche d'un navire de la Marine française, le Laplace, ont capté des signaux émanant probablement d'une des deux boîtes noires" de l'avion, a déclaré le ministère égyptien.
Le Laplace, arrivé mardi dans la zone de recherche, est équipé de trois engins immergés (DETECTOR-6000) de la société française Alseamar, capables de détecter les "pings" (écho sonar) des boîtes noires jusqu'à 4.000 à 5.000 mètres.
Un navire de la société Deep Ocean Search (DOS), équipé d'un robot permettant de repêcher les enregistreurs par 3.000 mètres, doit rejoindre également la zone du crash présumé vers le 10 juin.
L'hypothèse de l'attentat, initialement mise en avant par l'Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l'incident technique: des alertes automatiques avaient été émises par l'appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l'ordinateur gérant les commandes.Le vol MS804 est tombé entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radars.