Outre les relations bilatérales, l'entretien a porté sur "les moyens de contrer le terrorisme et l'extrémisme", a précisé l'agence SPA, ajoutant qu'il y a eu "un accord sur la nécessité de déployer davantage d'efforts pour assécher les sources du terrorisme".
Le 5 juin dernier, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte ont brutalement rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l'accusant d'entretenir des liens avec des organisations extrémistes et de ne pas prendre assez de distance avec l'Iran. Ils ont également imposé un embargo à Doha, qui a rejeté les accusations de "terrorisme".
Le fils du roi saoudien et M. Macron ont aussi souligné la nécessité de préserver "la sécurité et la stabilité" dans la région, a conclu l'agence SPA.
Dans le même temps, deux émissaires du secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson sont arrivés lundi au Koweït, pays qui mène depuis deux mois d'intenses efforts de médiation dans la crise autour du Qatar, a indiqué l'agence koweïtienne Kuna.
Ces responsables américains, le général à la retraite Anthony Zini et le diplomate Tim Lenderking, ont indiqué que Washington "redoublerait d'efforts pour atteindre l'objectif commun" avec le Koweït, a ajouté l'agence Kuna.
Le gouvernement koweïtien a annoncé que l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, se rendrait à Washington le 6 septembre.
Lundi, les autorités saoudiennes et égyptiennes ont reçu une lettre de cheikh Sabah et, outre le sultanat d'Oman, un ministre du Koweït doit se rendre aux Emirats et à Bahreïn, selon des sources officielles.