«Huit frères portant des ceintures explosives et armés de fusils d’assaut ont visé des sites choisis soigneusement au cœur de la capitale… Paris a tremblé sous leurs pieds et ses rues sont devenues trop étroites pour eux». C’est par ces mots glaçants, que s’est fendu d’un communiqué le groupe Etat islamique revendiquant les attaques meurtrières, perpétrées à différents endroits dans la capitale française et qui ont fait 128 morts et 250 blessés. «Cette attaque n'est que le début de la tempête», ajoute le texte.
François Hollande avait, quelque temps avant sa sortie médiatique officielle, accusé Daech d’être responsable de ces attentats. «Ce qui s’est produit hier c’est un acte de guerre (…) qui a été commis par une armée terroriste, Daesh. C’est un acte préparé, organisé de l’extérieur et avec des complicités intérieures que l’enquête devra établir», a déclaré depuis l’Elysée François Hollande. «C’est un acte d’une barbarie absolue». «Le pays est dans la peine et j’ai pris un décret pour proclamer le deuil national pour trois jours.», a-t-il ajouté.