Cette gifle, "parfaitement inadmissible" est un "acte de violence délibérée", a soutenu le procureur Alex Perrin, face à l'homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, qui était jugé en comparution immédiate.
Le procureur avait réclamé un mandat de dépôt à son encontre, s'inquiétant d'un possible risque de récidive, disant percevoir "une sorte de détermination froide" chez ce résident de Saint-Vallier, inconnu de la justice et membre d'associations "en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l'univers manga".
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Cette gifle infligée à Emmanuel Macron lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage a suscité l'indignation de l'ensemble de la classe politique même si le président de la République a relativisé le geste, dénonçant des "faits isolés" commis par "des individus ultraviolents".
"Cette décision sera observée, scrutée" et aura même "un écho médiatique international", avait ajouté le procureur Perrin, tandis que les journalistes étaient présents en masse au tribunal.
Le tribunal a donc penché en faveur de l'accusation, le verdict prononcé étant de 18 mois de prison dont 4 mois ferme, avec mandat de dépôt immédiat. L'accusé a également écopé d'une probation de deux ans, d’une obligation de recevoir des soins psychologiques, d’une interdiction de détenir des armes pendant cinq ans et d’une interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique.