Cette mesure s'appliquera "dans les points d'entrée" dans le pays, c'est-à-dire les aéroports et les ports, les frontières terrestres n'étant actuellement pas soumises à des contrôles comme lors de la première vague de la pandémie.
"Les agences de voyage, opérateurs touristiques et compagnies de transport aériennes ou maritimes doivent informer les voyageurs de cette nouvelle obligation", poursuit le communiqué.
Jusqu'ici, les voyageurs internationaux devaient remplir un questionnaire de santé avant d'arriver en Espagne et devaient se soumettre à un contrôle de température.
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Par "zone ou pays à risque", l'Espagne explique se référer aux "critères" européens pour inscrire ou non un pays dans cette catégorie. Pour les pays de l'UE, elle s'appuiera notamment sur les taux d'incidence cumulée sur 14 jours, taux de positivité des tests, taux de dépistage.
Pour les pays tiers, la référence sera l'incidence accumulée pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours.
Cette mesure répond à une recommandation européenne qui vise à uniformiser les modèles de contrôle sanitaire des pays membres, précise l'Espagne.
Alors que la deuxième vague de la pandémie touche durement l'Europe, la Grèce a imposé des tests PCR à tous les voyageurs, d'où qu'ils viennent. En France, des tests de dépistage "obligatoires" et rapides sont déployés dans les aéroports pour les passagers arrivant de pays non-européens tandis que l'Italie impose, elle, des tests aux ressortissants de certains pays.