La vente intervient dans une période de crise diplomatique régionale pour le Qatar, accusé par ses voisins, dont l'Arabie saoudite, de soutenir le terrorisme.
Le président Donald Trump a apporté son soutien à la stratégie d'isolement initiée par l'Arabie saoudite, mais d'autres responsables américains se sont montrés plus réservés et ont appelé au dialogue.
"La vente de 12 milliards de dollars va donner au Qatar une technologie de pointe et augmenter la coopération sécuritaire (...) entre les Etats-Unis et le Qatar", a affirmé le ministère de la Défense dans un communiqué.
Le Pentagone n'a pas livré d'autres détails sur la vente qui, selon Bloomberg, concernerait 36 de ces appareils.
MM. Mattis et Al-Attiyah ont également évoqué des questions de sécurité à cette occasion, dont la menace du groupe Etat islamique et "l'importance de désamorcer les tensions pour que tous les partenaires dans la région du Golfe puissent se concentrer sur les prochaines étapes pour atteindre (leurs) objectifs communs".