"Je pense que vous auriez des émeutes. Je pense que vous auriez des émeutes, je représente un nombre énorme... des millions de gens", a déclaré le milliardaire, estimant qu'il devait obtenir la nomination s'il ne lui manquait que quelques dizaines de délégués pour avoir la majorité.
Donald Trump mène très largement la course à l'investiture mais son style et ses idées dérangent au sein du parti républicain même et certains évoquent des scénarios alternatifs pour l'écarter.
Les primaires de mardi, qui ont vu Trump triompher en Floride mais perdre l'Ohio, en faveur du gouverneur de l'Etat John Kasich, ont remis à l'ordre du jour des scénarios complexes qui permettraient à l'appareil du parti de préférer un candidat moins bien loti en termes de délégués, mais potentiellement plus à même de battre l'adversaire démocrate.
Pour l'heure, les sondages donnent Donald Trump battu face au candidat démocrate - Hillary Clinton ou Bernie Sanders - dans l'élection générale du 8 novembre qui désignera le nouveau locataire de la Maison Blanche pour quatre ans.
Le style très virulent de Donald Trump, ses déclarations à l'emporte-pièce contre les immigrés clandestins ou les musulmans, les insultes dont il abreuve ses adversaires, mettent très mal à l'aise une bonne partie des républicains.
A cela sont venues s'ajouter des violences auxquelles se sont livrés des supporteurs de Trump sur des manifestants venus perturber ses réunions. Ces échauffourées ont attiré d'autant plus l'attention que Donald Trump a été très ambigu dans son attitude face aux débordements de ses partisans.